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mercredi 7 juillet 2010

L'idée de la coordination inter-groupale mérite toute l'attention :

Environ 1200 cadres supérieurs au chômage ne cessaient de sillonner la ville de Rabat de façon quotidienne pour protester contre un gouvernement qui ne montre toujours pas une réelle volonté politique, indispensable à mettre les ressources humaines du pays et ses richesses au service de son développement au lieu de contraindre les premières au chômage et laisser concentrer les secondes entre les mains d'une minorité d'égoïstes dont l'unique objectif est la dilapidation de l'argent public loin de toute punité.

La détermination des cadres supérieurs au chômage à obtenir leur droit en un emploi digne au sein de la fonction publique est infléchissable. A cet effet, leur prise de conscience au sujet de la mise en place d'une sorte de confédération inter-groupale est suffisamment élaborée et pensée. L'idée d'une telle initiative était l'objectif préféré par la quasi-totalité des cadres supérieurs, mais sa concrétisation n'est devenue sérieuse et incontournable qu'à la lumière du manque de la transparence ayant affectée la procédure de traitement du dossier des cadres supérieurs au chômage, à travers laquelle le gouvernement a préféré recruter des groupes fantômes de cadres supérieurs et exclure de l'insertion en la fonction publique des groupes pourtant présent en permanence sur les rues de Rabat. A cet égard, tous les manifestants jugent efficace l'idée de la coordination entre groupes et souhaitent se transformer en une seule entité représentative de tous les cadres supérieurs au chômage à l'échelle nationale. Cette démarche est nécessaire à rendre plus fort le mouvement de revendication des cadres supérieurs au chômage et, ainsi plus apte à faire basculer le rapport de force au profit des enchômagés.